Prof. Diofantos Hadjimitsis, directeur général de l'ECoE, a souligné l'importance d'une planification structurée :

« Au cours des trois prochains jours, les partenaires participeront à des ateliers afin d'élaborer un plan d'activités structuré et réaliste, conforme à la convention de subvention. J'encourage tous les partenaires à contribuer activement aux discussions qui détermineront l'impact du projet. » Il a également souligné la vision plus large de cette initiative : « AfroGrow est un engagement collaboratif en faveur d'une transformation durable et de la co-création de solutions qui soient non seulement scientifiquement fondées, mais aussi socialement inclusives et pertinentes au niveau régional. »

Ioannis Varvaris, le coordinateur adjoint de la recherche de l'ECoE, a souligné l'objectif ultime du projet :

« Notre principale réalisation sera la création de six "Living Labs" durables qui s'intégreront au réseau européen des laboratoires vivants. Ces laboratoires vivants serviront de pont entre l'Union africaine et l'Union européenne, favorisant l'échange de connaissances et la collaboration pour relever le défi mondial du changement climatique. » Il a également souligné la nécessité d'un engagement politique soutenu : « Il est essentiel de soutenir le dialogue politique de haut niveau entre l'UA et l'UE sur la science, la technologie et l'innovation afin de garantir l'impact à long terme de ces "Living Labs" au-delà des quatre années que durera le projet. »

Éliane Ubalijoro, directrice générale du CIFOR-ICRAF, a mis en avant l'importance plus large d'AfroGrow :

« AfroGrow met l'accent sur l'ensemble de la chaîne de valeur, de la production de connaissances à leur application sur le terrain. Il préconise le renforcement des capacités humaines, institutionnelles et infrastructurelles, tout en encourageant les activités de démonstration dans les "Living Labs" afin de garantir que la recherche et les innovations profitent à ceux qui en ont le plus besoin : les agriculteurs, les communautés et les entrepreneurs locaux. » Elle a également souligné la vision à long terme : « Un pilier essentiel de cette vision est la mise en place d'un pôle agroforestier panafricain. Une initiative qui favorisera la collaboration entre les pays de l'UA, encouragera le partage des connaissances et renforcera les capacités en matière de pratiques d'utilisation durable des terres.

Zampela Pittaki, chercheuse principale du CIFOR-ICRAF chez AfroGrow, a souligné l'importance des "Living Labs" AfroGrow :

« Les "Living Labs" joueront un rôle déterminant dans le co-développement et la co-gestion des innovations agroforestières dans des environnements réels. En réunissant divers acteurs, nous garantissons que les solutions sont pratiques, évolutives et adaptées aux besoins des communautés locales. » « Cette réunion de lancement n'est pas seulement un lancement, c'est un engagement en faveur de l'action, de l'innovation et de partenariats significatifs, » ajoute Pittaki. « Grâce à cette initiative, nous posons les bases d'un avenir où l'agroforesterie n'est pas seulement une solution durable, mais aussi un moteur pour la résilience climatique, la croissance économique et le bien-être des communautés. Ensemble, nous cultiverons l'impact »..

La réunion de lancement d'AfroGrow a jeté les bases solides d'une transformation profonde dans le domaine de l'agroforesterie, en réunissant des expertises diverses afin de relever les défis environnementaux et socio-économiques urgents. Au cours de trois jours de discussions, de présentations et d'ateliers, les partenaires ont collaboré pour harmoniser leurs stratégies et affiner la feuille de route du projet.

À l'avenir, AfroGrow traduira sa vision en actions concrètes, en s'appuyant sur ses "six Living Labs" pour mettre en œuvre et développer des pratiques agroforestières innovantes. Grâce à un échange de connaissances intercontinental et à un engagement politique fort, le projet vise à établir un cadre durable pour l'utilisation durable des terres, au bénéfice des agriculteurs, des communautés et des écosystèmes.

Alors que le consortium poursuit ses travaux, l'engagement à favoriser la collaboration entre l'Union africaine et l'Union européenne reste inébranlable. AfroGrow ne vise pas seulement à développer des solutions agroforestières, mais aussi à façonner un avenir résilient pour les paysages et les moyens de subsistance africains.